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Leçon de danse Magnolias Forever

2eme cours de danse sur "Magnolias Forever" : Vue de face

Participez au Quizz Special Claude François

Extrait : Dominique Walter et Claude François "Le jouet extraordinaire"

Je soussigné ... Claude François

Rempli d'anecdotes, ce livre intitulé "Je soussigné ... Claude François" est de plus une oeuvre originale. Il s'agit de la "première autobiographie posthume". Fabien Lecoeuvre a rassemblé les interviews de l'artiste pour lui donner la parole et nous raconter à la première personne du singulier ses émotions, les étapes de sa vie... Un livre qui ravira les fans de Cloclo, qui ne manqueront pas de célébrer le 30 ème anniversaire de sa mort le 11 mars 2008.

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Mot de l'éditeur :

Au cours de sa carrière, Claude François, comme tous les hommes publics, a donné de nombreuses interviews aussi bien pour la télévision, la radio et la presse écrite. A chaque fois, c’était pour lui l’occasion de se révéler, de lever le voile sur sa personnalité complexe et de dire ce qu’il avait sur le coeur. Avec l’accord de ses fils, Fabien Lecoeuvre, le biographe officiel du chanteur, a eu l’idée de réunir tous les propos de Cloclo, en les restituant dans leur contexte. Au fil des mots, au détour des phrases, apparait ainsi la première autobiographie «posthume» pleine d’émotion, de passion et de vérité. Disparu le 11 mars 1978, Claude François redevient, grâce à ce livre, soudain étonnamment vivant. En veillant scrupuleusement à respecter sa façon de découper les phrases, en retranscrivant sa ponctuation et ses respirations, Fabien Lecoeuvre nous donne l’impression d’entendre parler Claude François qui devient dès lors l’auteur de cet ouvrage.
En lisant ce livre, la voix du chanteur résonne encore pour nous parler de sa vie. On l’écoute avec attention lorsqu’il nous livre ses confidences. Comme un défi au temps et à la mort qu’il redoutait tant, on découvre le texte d’une chanson inédite, «Le temps passe», écrit par l’artiste peu de temps avant sa disparition accidentelle, et qu’il devait enregistrer pour l’été 1978. Ses propos sont l’histoire d’une revanche. On perçoit les déterminations, les contradictions et les enthousiasmes d’un homme de spectacle mais aussi parfois les failles et les fêlures d’un être passionnant, dont les idées évoluent avec les années. Dans cet ouvrage, le chanteur qui avait dédié son destin à son métier, tombe l’armure scintillante de paillettes pour se dévoiler sans fards, authentique et déterminé.

Editeur : Albin Michel

Les Clodettes

Durant un voyage à Londres en été 1966, Claude ramène dans ses bagages deux ravissantes Noires Jamaïcaines (Pat et Cynthia) qui danseront à ses cotés sur scène  à partir de septembre 66.
Deux nouvelles danseuses, Solange et Siska, arrivent pour un show que Claude va présenter à l'Olympia du 8 au 25 décembre 1966 ... Mini jupe lamée or qui scintille avec les projecteurs, gros ceinturon et pull à courtes manches.
Reste à trouver un nom aux demoiselles que l'on verra désormais partout avec Claude.
Trois rédacteurs de « Salut les copains » les baptiseront LES CLODETTES. Dans un reportage qu'ils consacrent en mars 1967 au spectacle de décembre à l'Olympia, les shows de Claude et de ses Clodettes se distinguent des autre spectacles. Claude ne fait plus qu'un sur scène avec ses Clodettes.

Martine '' mixcloclo.com''

Portrait de Cloclo - vu par Georges Chelon

Album - Comme d'habitude

Claude François a sorti durant toute sa carrière, des albums avec un mélange de reprises et de titres originaux. Ce disque illustre plus que jamais la manœuvre artistique, avec pas moins de sept adaptations sur onze chansons. Pas étonnant que l’on ait pensé pendant longtemps, à tort, que « Comme d’habitude », le hit suprême écrit par Claude François, Gilles Thibaut et Jacques Revaux était une reprise en français de « My Way ».

DJ Claude avait donc fait sa sélection de titres à remixer, époque fin yé-yé : du Bee Gees (« Massachussets » - « La plus belle chose au monde »), du Stevie Wonder (« I Was Made To Love Her » - « Rien, rien, rien ») et de la soul en italien (« Stasera mi butto » - « Ce soir, je vais boire ») ! Evidemment, le disque pourrait avoir l’air un peu daté, mais lorsque l’on a écrit « Comme d’habitude »…

 Paula Haddad

1	Comme d'habitude
2	Ce soir je vais boire
3	Je veux chaque Dimanche une fleur
4	Pourquoi
5	Le martien
6	La plus belle chose au monde
7	Pardon
8	L'homme au traineau
9	Rien rien rien
10	Ma fille
11	Mais quand le matin

Source Music Story© 2008

Extrait : Claude François face aux télespectateurs

"Le téléphone pleure" : le tube imprévu

Ce titre de 1974 n'était pas censé faire un tabac. C'était une petite chanson mignonne, casée dans un 33 tours, interprétée comme ça, pour le plaisir. L'histoire : un papa téléphone à son ex femme et tombe sur une petite fille, "sa fille" dont il ignorait l'existence et avec qui il va avoir une première conversation. Le concept était très original. Le duo "adulte" chantant avec un "enfant" n'était pas révolutionnaire. En revanche, la chanson "par téléphone" l'était beaucoup plus. A l'origine, la conversation était entre un garçon et son père et le fils de Claude François lui-même aurait dû interpréter la chanson mais c'est finalement la petite Frédérique Barkoff, la fille de Nicole Gruyer, l'une des principales collaboratrices de Cloclo qui joue le rôle de la petite fille. Ne sachant pas encore lire à l'époque, on lui avait fait apprendre ce texte par coeur et il faut reconnaître qu'elle s'en sort très bien, dans la version studio ou bien dans les émissions de télé. Lors des galas, la plupart du temps, le chanteur trouvera toujours une petite fille dans l'assistance pour venir lui donner la réplique. Pourquoi un tel succès ? Sans doute parce que cette chanson a mis en avant la relation père/enfant trop souvent encore dans ces années-là laissée de côté. Et puis, le drame de cette famille est aussi le drame de nombreuses personnes à l'époque avec les divorces qui se multiplient. C'est donc une chanson de société en quelque sorte. Le papa laissé sur la touche émeut le grand public et le 45 tours sorti en juillet 1974 fait un carton plein ! La plus incroyable vente de disques de toute la carrière de l'artiste. Qui ne connaît pas "le téléphone pleure" ? Elle fait quasiment partie du patrimoine français désormais et lorsqu'on revoit un téléphone orange très 70's, on ne peut s'empêcher de repenser à cette chanson devenue presque le symbole de ces années-là. Elle connaîtra une adaptation espagnole "El telefono llora" et une version anglaise "Tears on the telephone".

Béatrice.

Voici une vidéo où Claude François interprète "Le téléphone pleure" durant l'émission Système Deux animée par Guy Lux et Sophie Darel, datée du 14 décembre 1975.

 

Portrait de Cloclo - vu par Patrick Topaloff